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Activision et la Paris Games Week, un rendez-vous raté

Comme certain(e)s le savent peut-être, la Paris Games Week (ou PGW pour les geeks) à ouvert ses portes au public ce matin. L’occasion, pour nombre de parisiens en vacances, d’aller découvrir les dernières nouveautés dans le domaine du jeu vidéo. Mais c’est aussi, tout simplement, l’occasion de s’aérer (14€ la sortie tout de même). Pour l’occasion, Activision avait annoncé un évènement autour de son dernier jeu : Call Of Duty : Ghosts.

Cette journée, qui marquait donc l’ouverture de cette grande célébration du jeu vidéo, a connu ce matin des débordements. Et c’est une opération de communication calamiteuse organisée par Activision qui en est la cause. En effet, l’éditeur de jeux vidéos avait annoncé un beau cadeau aux 500 premières personnes à atteindre son stand. Ces derniers repartiraient avec une édition collector de son dernier blockbuster, Call Of Duty : Ghosts (version PS3 ou Xbox 360 au choix). Rappelons tout de même que la boîte de jeu coûte la modique somme de 150 euros.

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Louable intention s’il en est me direz-vous. Sauf que… et bien sauf que cette annonce a entraîné une situation explosive. Dès 23 heures hier soir, des personnes étaient déjà présentes devant le Hall des Expositions pour une ouverture qui n’avait lieu qu’à 9 heures. Dans la nuit, la situation a empiré. Près de 2 000 personnes se sont progressivement entassées devant les portes. Autant dire que des noms d’oiseaux ont volé. Cela est même allé jusqu’à entraîner des gestes et des propos peu gratifiants pour l’éditeur. En outre, des dégradations ont été commises sur les infrastructures du Parc des expositions. Par exemple, les lourdes portes de l’entrée ont cédé sous le poids des “envahisseurs”.

Ci-dessous deux vidéos retraçant cette folle nuit.

 

Par conséquent, à l’ouverture des portes ce matin, les vigiles, pourtant nombreux, ont du faire face à une horde avide d’obtenir son précieux.

Pour information, la Paris Games Week est organisée par le SELL (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs) dont le président n’est autre que celui d’Activision : Monsieur David Neichel.
Coïncidence malheureuse ?
Le bilan de cette journée pour Activision, pourtant mis en garde après un évènement similaire à Milan, est réellement mauvais en terme d’image. Pour le SELL, il faudra voir quelles seront les éventuelles plaintes déposées et les sanctions judiciaires s’il y en a.

En bref, il ne reste plus qu’à espérer que cette grand-messe du jeu vidéo se poursuive sous de meilleurs auspices et qu’aucun autre fait divers ne viendra troubler son déroulement.

La Paris Games Week fermera ses portes dimanche 3 Novembre à 18 heures.

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